Dans l'univers du jazz et des musiques improvisées, Simon Goubert est un des plus précieux trésors que nous ayons en Europe. Son parcours est celui d'un artiste libre, travailleur, exigeant, en perpétuelle recherche de nouvelles voies. Sa capacité à vivre en fantaisie, en poésie, à se promener d'audaces en audaces, donne des ressorts très profonds à sa création. Son nouvel opus, Le matin des ombres est une véritable invention, bien loin d'un exercice de style ou d'un étalage de virtuosité. Une oeuvre de grande architecture , inspirée librement par le compositeur Ivan Wyshnegradsky. Le matin des ombres est un florilège de textures, d'ambiances parfois orchestrales, ou tribales, sans restrictions dynamiques. On y entend les multiples facettes de son drumming unique et la clarté de son propos de compositeur. Batteur tour à tour surpuissant, dans la veine d'Art Blakey ou Elvin Jones, il y est également au sommet de son art des couleurs et des transitions fluides. Dans la lignée du Drums unlimited de Max Roach ou plus récemment des oeuvres de Hari Hoenig ou Billy Martin, Le matin des ombres contribuera à donner à la batterie de nouvelles lettres de noblesse. Entamée avec l'album solo de Sophia Domancich le grand jour (mai 2021), poursuivi avec son album en duo avec Simon Goubert Twofold Head (octobre 2021), Le matin des ombres (septembre 2022) est le dernier volet d'une trilogie imaginée avec le label PeeWee!, consacrée à deux musiciens emblématiques de la création contemporaine.

Le combo français a su au fil des albums et des années se diversifier, rester cette entité solide et dévastatrice à l'image de son nom. Bravant les modes, les périodes noires, avec un amour sans failles pour la musique, il a su garder cette alchimie indescriptible avec son public comme le prouve ce live enregistré le 5 avril 2013 dans un Olympia plein à craquer.

En 2020, l'ex chanteur d'Oasis faisait son retour sur scène lors d'un événement virtuel unique accompagné de son groupe depuis une barge naviguant le long de la Tamise. Ce concert sort enfin (le même jour que son troisième album studio) et comprend des chansons emblématiques et quelques raretés, couvrant à la fois la carrière solo du mancunien et le répertoire d'Oasis (dont des titres qu'il n'avait pas joué en live depuis des années !).

En rentrant d'une fête, quatre amis se perdent dans la forêt interdite. Ils y croisent une galerie de personnages hauts en couleur : un cyclope myope, des pirates de la terre, des gentils-méchants, un corbac... Pour en sortir, ils vont devoir se serrer les coudes ! Un seul mot d'ordre : ne jamais crier. Une seule pensée : ne jamais être fatigué. Un seul but : aller au bout de la nuit. Un conte musical avec 13 chansons inédites, et comme toujours un beau plateau d'invités : Oldelaf, Sanseverino, Léopoldine, HH., Kent, Antonia de Rendinger, Yves Jamait et Tchéky Karyo au récit !

Le label Deutsche Grammophon présente, le premier d'une série d'enregistrements dédiés au cycle symphonique de Florence Price par l'Orchestre de Philadelphie et Yannick Nézet-Séguin. Cette édition présente deux importantes oeuvres orchestrales inédites de la compositrice : la Symphonie N°1 en mi mineur et la Symphonie N°3 en ut mineur. C'est en 1933, que la Symphonie N°1 de Price, fut la première oeuvre symphonique d'une femme noire à être jouée par un grand orchestre américain. Imprégnée de musique folklorique américaine, de spirituals et d'hymnes religieux, cette oeuvre célèbre reflète son expérience de femme noire élevée dans le Sud de l'après-guerre civile. L'artiste a composé sa troisième symphonie en plein milieu de la Renaissance de Chicago. C'est une approche plus moderne de la composition reflètant son évolution, prenant plus de risques, ajoutant des techniques modernes et élargissant les éléments émotionnels.

Il y a sur ce nouvel album des titres si beaux qu'on n'en mène pas large : Les Roches, La Maison, Au bord de la mer sous la pluie. Des morceaux qui nous racontent aussi, comme Nouvelles du monde lointain, Avec les autres ou Dernier appel de la forêt : à l'écoute des paroles, on y reconnaîtra ce monde qui change sans trop savoir ni pourquoi ni où il va, et auquel il faut s'adapter, ou pas. Sans jamais dévier de sa route et de ses envies, Le Monde réel fixe un moment de musique d'une honnêteté et d'une luminosité foudroyantes, qui porte l'oeuvre de Dominique A encore plus loin.

Devenue veuve, Gabrielle s'installe sur les terres familiales de Franche-Comté avec ses trois fils. Jean est le premier à se marier mais sa mère désapprouve son choix, ce qui le pousse à s'exiler en Indochine. Les deux autres garçons, Evrard et Arthur, se lient avec les filles du médecin, mais Evrard refuse d'épouser Clémence.

Julie, âgée de 20 ans, élève seule son fils Lulu. Caissière dans un supermarché, elle attire l'attention d'un client quinquagénaire aisé à nouveau célibataire. Généreux, Paul l'invite à venir passer plusieurs jours dans sa maison au bord de la mer en Bretagne. Jérôme, le fils de Paul qui se remet avec difficulté du suicide de sa jeune femme, est déjà sur place. Prix Maison de la presse 2013.