86 Variétés (s) Anglo (s) Saxonnes (s)

A chaque naissance un baptême, et à chaque renaissance, son nouveau nom. Un prénom, dans ce cas précis, qu'Olivia Merilahti a choisi pour décliner l'identité et la nature de cette première aventure musicale en solitaire. Un projet de pop multidimensionnelle qui répond au nom et aux échos d'une alter-ego venue d'ailleurs : Prudence. Après s'être illustrée pendant plus de dix ans au sein du duo The D, c'est à l'issue de leur dernière tournée que le chemin solo d'Olivia s'est dessiné. Toujours portée par un amour dédié à la pop sous toutes ses formes et une volonté de retranscrire l'air du temps, le premier album de Prudence puise ses racines dans différents décors. Autant inspirée par les pionnières des machines synthétiques, Suzanne Ciani en tête, que par Kraftwerk, Sia, ou Drake, en passant par les bandes originales de Hans Zimmer, notamment celle du film Interstellar, Prudence évolue dans la ville comme au ciel, urbaine et céleste. Aidée par un équipage composite de collaborateurs (Xavier de Justice, Surkin,.), Prudence se sert de la distance entre elle et sa créatrice pour faire passer ses messages.

Annie Clark, alias St. Vincent, revient avec un opus intitulé Daddy's Home. Ce nouvel album est la dernière oeuvre en date de l'artiste considérée comme l'une des figures les plus innovantes et intrigantes de la musique moderne.

Quatre ans après leur premier album If you wait, le trio londonien formé de Hannah Reid, Dot Major et Daniel Rothman est de retour.

C'est au cour de Big Apple qu'aura germé et grandi The Big Machine, impressionnant troisième album d'une jeune française désormais libre de ses mouvements, qui chante ici presque exclusivement en anglais et poursuit en version extra large un songe musical entamé en 2003.

Après le succès de son EP en 2016, Adam Naas revient ici avec son premier album. Découvrez une pop/soul intimiste qui appelle à la sensualité. La voix d'Adam devient un instrument à part entière, et transforme les histoires personnelles en sentiments universels. Un shoot d'amour qui réveille en nous sensibilité, intensité et honnêteté !

La parolière new yorkaise à l'honnêteté frappante revient avec un cinquième album studio à la beauté sombre et menaçante. Après avoir collaboréE avec Anohni (Anthony & the JohNsons) et Rufus Wainright, Joan As Police Woman commence une carrière solo en 2002 tout en continuant à travailler avec de nombreux artistes tels que Beck, Damon Albarn? Woodkid ou John Cale. Universellement admirée parmis ses confrères, elle prouve une nouvelle fois qu'elle reste une artiste, collaboratrice et muse de première importance. Cet opus magnifie les composants essentiels de sa musique : des mélodies dénudées jusqu'à l'os qui laissent éclater un lyrisme brut et une poésie ensorcelante, des chansons sauvages et libres qui élèvent sa musique à un rang médicinal, la transformant en un véritable baume contre les aléas de la vie.

Southern blood représente le remarquable témoignage d'un artiste dont la contribution a façonné le rock & roll pendant plus de 40 ans. Le membre du Rock & Roll Hall Of Fame reprend ici des chansons écrites par ses amis et les artistes qui l'ont inspiré tels que Jackson Browne, Willie Dixon, Jerry Garcia & Robert Hunter, Lowell George ou encore Spooner Oldham & Dan Penn. Pour cet ultime album, Allman s'est entouré de Michael Lehman, et du légendaire producteur Don Was. Ce disque représente le parfait adieu de l'un des géants de la musique américaine, maintenant et pour toujours.

Produit par James Ford et Alex Turner, le sixième album du groupe de Sheffield a été enregistré entre Los Angeles, Paris et Londres. Sur ce premier album depuis AM en 2013, comme sur les précédents, le groupe est déterminé à continuer d'explorer de nouveaux terrains musicaux. Tranquility base hotel + casino augmente considérablement la mise. C'est un disque riche qui reflète de façon encore plus exhaustive la vision créative d'Alex Turner.

Enregistré en mai 2017, cet album est une oeuvre légère et désinvolte, mais aussi profonde et audacieuse. C'est indéniablement du Jicks, avec de nouvelles saveurs inattendues : de l'auto-tune, un peu de bricole, Kim Gordon (Sonic Youth) au chant sur un titre, un morceau de 7 minutes avec une intro folk acoustique ! Entre brûlot proto-punk et duo de country, Sparkle hard devrait ravir les fans de la première heure et convertir de nouveaux adeptes à l'ancien leader de Pavement.

Enregistrés entre 2017 et 2018, les neuf titres raviront autant les fans de la première heure que les plus récents. Menés par le prolifique Anton Newcombe, the Brian Jonestown Massacre foulent les terres du néo-psychédélisme depuis 28 ans. Avec cet album ils reviennent au son des guitares tourbillonnantes et flottantes au-dessus de rythmes hypnotiques ; le tout relevé bien sûr par les commentaires sarcastiques d'Anton sur la société. En 2017, le groupe a tourné aux Etats-Unis pour soutenir l'album Don't get lost, une année plutôt calme pour BJM. Anton Newcombe, quant à lui, a également travaillé sur l'album des Liminanas.

J.Bernardt est le nom de plume de Jinte Deprez, chanteur-compositeur et multi-instrumentaliste dont la carrière a été largement centrée sur le groupe belge que l'on ne présente plus, Balthazar. Pour cet album, il a commencé à explorer de nombreux genres musicaux qui l'ont toujours passionné, mais qu'il n'avait pas pu exprimer auparavant. C'est peut-être la raison pour laquelle Running days déborde de références r'n'b, soul et hip hop ; qu'il fait écho au son 90's de l'époque D'Angelo et à la voix d'How To Dress Well, sur des beats inspirés de Child of Love et d'une mélodie simple comme celles de Gorillaz.

Agnes est une chanteuse, songwriter et musicienne danoise, qui fit ses armes aux cotés du producteur Elton Theander, à ses débuts dans le groupe Sohio. Après de nombreuses années de collaboration, elle finit par voler de ses propres ailes, et c'est peu dire puisque elle produit intégralement ses chansons toutes seules, et n'ai pas plus accompagnée en live. Philarmonics est l'album tant attendu depuis son EP Riverside, où sa voix, plus proche du chant d'un oiseau que de celui d'une chanteuse pop, fut très remarqué en Europe. La danoise se dit musicalement proche de Roy Orbison. On pense surtout à Ane Brun, Joanna Newsom ou encore Riki Lee Jones.

Co-produit par Tony Berg à Los-Angeles, cet album reprend le modèle pop-folk pour lui donner des nouvelles formes passant du folk-noir-gothique à des passages pop opaques et sensuels. On le compare à Bat for Lashes pour sa sensualité païenne, My Brightest Diamond pour sa voix cristalline d'opéra et Kate Bush pour la beauté des arrangements.

Après la parenthèse musicale Fistul of mercy, avec Dhani Harrison et Joseph Arthur, l'artiste californien revient à ses premières amour avec un dixième album solo, le premier depuis le mythique Both sides of the gun.

Onze ans après le refrain entêtant de Down on my knees, Ayo n'a rien oublié de son flow incomparable. La reine de la folk douce et cosy revient avec un album chargé d'émotion à fleur de peau.